
12e congrès de la Conférence internationale des Responsables des Universités et Institutions Scientifiques d’Expression Française (CIRUISEF)
L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar abrite le 12e congrès de la Conférence internationale des Responsables des Universités et Institutions Scientifiques d’Expression Française (CIRUISEF).
Ce rendez-vous scientifique prévu du 07 au 11 avril 2025 a été lancé ce lundi, en présence du Ministre de l’Environnement, Pr Daouda Ngom, du Recteur de l’UCAD, Pr Alioune Badara Kandji, de la Directrice de AUF – Afrique de l’Ouest et du président de la CIRUISEF, entre autres autorités.
Le Recteur Kandji a rappelé que le 3e congrès de la CIRUISEF s’était réuni en 2009 à Dakar et que 16 ans plus tard, l’UCAD reste fidèle à ses engagements et ses partenaires.
Pour cette année, précise le Doyen de la Faculté des Sciences et Techniques, Pr Ismaila Diouf, le congrès abrite deux autres activités scientifiques majeures : un colloque, FHyPA, consacré à l’habilitation des formations et aux pédagogies actives et un autre colloque, PHYTOVALO, portant sur la valorisation des algues et plantes africaines. C’est donc une grande opportunité pour les étudiants, les doctorants en particulier.
Aussi, dans un contexte de changement climatique et de raréfaction des ressources, Pr Alioune Badara Kandji pense qu’il revient aux enseignants-chercheurs et chercheurs de tous bords d’aider les communautés à avoir des réponses.


Mais pour cela, la collaboration est indispensable. « Nous devons œuvrer ensemble, refuser de céder aux sirènes de clivage… La science, justement, nous rappelle au quotidien que personne ne peut aboutir seul à la vérité », souligne Pr Kandji.
Même conviction de la part du Doyen de la FST, persuadé « que la coopération interuniversitaire est l’essence même du progrès scientifique ».
Quant au ministre de l’Environnement, Pr Daouda Ngom, il a souligné que la question des plantes n’est pas uniquement une affaire de santé, elle est aussi éminemment économique. « Dans les pays asiatiques et européens, les algues sont largement utilisées dans divers domaines tels que la pharmacie, la cosmétique, l’agroalimentaire, le traitement des origines, l’agriculture et l’industrie ».
D’où l’importance, pour les pays africains, de refaire leur retard en matière de connaissance scientifique et technique afin de passer à la valorisation.
source: UCAD
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